Monoprix veut révolutionner l’expérience client grâce à l’ebeacon

MonoprixLa chaîne de magasins s’est associé à la société Catalina pour expérimenter la géolocalisation à l’intérieur de ses magasins. Pour cela, elle utilise la technologie eBeacon d’Apple qui consiste à disposer des balises dotées de capteurs Bluetooth dans le magasin, lesquelles relaient des messages publicitaires aux clients. Ces messages sont ensuite envoyés sur les smartphones des clients.

A l’instar de L’Oréal, Darty ou encore la SNCF, Monoprix utilise à son tour cette nouvelle technologie de communication promotionnelle localisée dans 22 de ses magasins d’Ile de France où les clients peuvent la tester depuis le 13 avril. Pour pouvoir bénéficier de ce nouveau type de promotion, le client doit toutefois allumer le bluetooth sur son smartphone et avoir téléchargé l’appli correspondante, C-Wallet.

Selon un article paru sur le site Marketing Professionnel, « aujourd’hui, les beacons ont deux fonctionnalités : communiquer avec le client en lui envoyant des messages sur son téléphone, et la collection de datas sur son parcours d’achat. Les deux sont aussi importantes pour les enseignes. Utilisés intelligemment, les beacons peuvent orienter les acheteurs vers certains rayons, proposer des compléments d’information sur les produits et proposer des réductions directes. Selon une étude de The Omnibus Company, 63% des consommateurs affirment qu’ils sont plus susceptibles de réaliser un achat quand ils reçoivent un coupon au sein d’un magasin. Ainsi, la technologie peut devenir une arme efficace dans la guerre contre le showrooming. Elle sera encore plus impactante si les offres sont émises en fonction des achats antérieures du consommateur et personnalisés selon le profil individuel. »

Grâce au partenariat avec l’agence Catalina, les clients Monoprix devraient ainsi recevoir des messages publicitaires ciblés concernant les rayons dans lesquels ils se trouvent. Les messages incitent à activer des offres pour profiter de l’équivalent de 30 euros de remise sur certains achats. L’expérimentation dure jusqu’au mois de juin et Monoprix prévoit d’étendre le déploiement du dispositif en cas de succès. Selon William Faivre, PDG de Catalina France : « Cette innovation marque une nouvelle étape dans l’utilisation du mobile. Elle rend encore plus pertinente la communication promotionnelle pour les consommateurs. Elle s’inscrit dans la vocation de Catalina de développer les ventes et la fidélité des consommateurs».

A noter que Monoprix avait annoncé en avril 2914 réfléchir à la mise en place du paiement en bitcoins dans ses magasins et sur Internet. Une nouvelle petite révolution qui pourrait voir le jour en 2015.

L’avenir du machine learning en entreprise

Le machine learningLe machine learning est aujourd’hui présent dans de nombreux produits et services, dans les objets connectés par exemple ou dans les systèmes de recommandation. Cette technologie permet de décupler la puissance du big data.

Le Journal du Net explique dans un récent article que le marchine learning, également appelé « Apprentissage Automatique » va au-delà de l’exécution des algorithmes car il permet aux ordinateurs d’apprendre en permanence à mesure qu’on les alimente en données. Cité par le JDN, Stéphan Clémençon, titulaire de la Chaire Machine-Learning for Big Data et animateur du Groupe de Recherche STA (STatistiques et Applications) à Telecom ParisTech, explique que « Le machine learning ne se concentre plus sur la façon de retrouver des objets abstraits comme une loi de probabilité par exemple, mais se concentre avant tout sur le côté opérationnel, c’est-à-dire la prise de décision à partir des données en faisant le moins d’erreurs possibles ». De plus, le machine learning met l’accent sur les données qui seront le plus susceptible d’aider les ordinateurs à s’auto-former.

Le machine learning est aujourd’hui surtout associé aux systèmes de recommandations tels qu’on les cotoient sur les sites marchands mais elle est sollicitée également sur les systèmes de visualisation des gros volumes de données ou encore sur les programmes de filtrage anti-spams ainsi que sur les applications de gestion des stocks dans la distribution. Le JDN indique également que « des applications du machine learning commencent aussi à apparaitre dans la maintenance industrielle, notamment la maintenance prédictive des matériels installés sur les plateformes pétrolières, les moteurs d’avion… De leur côté, les objets connectés, des compteurs aux bracelets connectés, laissent augurer de multiples autres applications. »

Le 13 avril dernier, Amazon a annoncé le lancement d’une offre de Machine Learning à travers son entité Amazon Web Services. Ainsi, les clients de ce service pourront effectuer les mêmes types d’analyses de données que celles qui permettent aujourd’hui à Amazon de faire du ciblage client à travers son système de recommandation. Selon Dan Olds, analyste pour The Gabriel Consulting Group, cité par Le Monde Informatique, « Amazon compte sur l’analytique pour faire fonctionner son modèle économique. Il y a de l’analytique qui fonctionne derrière pour prévoir ce que les gens veulent acheter demain ou pour informer les utilisateurs de ce que les autres ont acheté. Il y a en plus tout l’analytique back-office qui permet aux décideurs Amazon de gérer au mieux la boutique en ligne. »

IBM avait déjà lancé de son côté IBM Watson, un système cognitif qui peut apprendre, naviguer et classer automatiquement de grands volumes d’information selon plusieurs approches, proposer une interrogation en langage naturel grâce à des fonctions linguistiques évoluées, etc. Microsoft propose déjà le système Azure, qui peut traiter d’énormes jeux de données (qu’il faut toutefois normaliser au préalable) et en comprendre la logique afin de réaliser des prédictions assorties d’un score de confiance.

La Twizy est désormais disponible en auto-partage à Lyon

Twizy BolloréLe véhcilue bi-place 100% électrique de Renault peut être utilisé par les abonnés au service d’auto-partage Bluely proposé à Lyon.

Bluely, le réseau du groupe Bolloré à Lyon a récemment doublé son offre afin d’attirer un large public. Ce service d’auto-partage électrique se développe également en périphérie de la ville et intègre donc une trentaine de petites Renault Twizy. Ce que souhaite Bluely, c’est atteindre, d’ici 2020, 5 000 abonnés réguliers, ce qui permettra au service d’accéder à l’équilibre financier.

L’intégration des Twizy à Bluely constitue le premier résultat concret de la joint-venture créée en 2014 entre les groupes Renault et Bolloré. La société commune issue de ce partenariat a pour objectif de vendre des solutions complètes d’auto-partage de véhicules électriques. Le Groupe Bolloré s’appuiera sur l’expertise du réseau Renault Retail Group de Lyon Sud pour l’entretien de la flotte Twizy Bluely. D’ici fin 2015, ce sont 110 Twizy qui rejoindront les flottes d’auto-partage Bluely et Bluecul (à Bordeaux), aux côtés des Bluecar.

La Twizy est un véhicule 2 places, très maniable et ultra compact : 2,3 m de long et 1,24 m de large. Le premier véhicule de ce type a été commercialisé en 2012 et aujourd’hui, 15 000 Twizy sont en circulation dans le monde, c’est à dire dans 40 pays.

Afin d’être compatible avec les bornes Bluely, Renault Twizy a subi deux adaptations principales. Première adaptation, il embarque un dispositif développé par le Groupe Bolloré, lui permettant de se connecter au système d’abonnement et au centre d’appel du service d’auto-partage lyonnais. Deuxième adaptation, le câble qui équipe le Twizy de série a été remplacé par une prise femelle, afin de pouvoir connecter le câble de la borne Bluely au véhicule, comme pour les Bluecar. Le temps de charge de Twizy Bluely peut aller jusqu’à 3h30 pour une charge complète.

C’est en septembre 2014 que Renault et Bolloré ont signé 3 accords de partenariat. En plus de la joint-venture, les deux acteurs ont signé un accord de coopération industrielle au terme duquel l’usine Renault de Dieppe (Seine Maritime, France) assemblera des véhicules électriques Bluecar du Groupe Bolloré, à compter du second semestre 2015. Le troisième accord est la réalisation d’une étude de faisabilité confiée par le Groupe Bolloré au Groupe Renault et qui portera sur la conception, le développement et la fabrication par Renault d’un véhicule électrique urbain équipé d’une batterie Lithium Métal Polymère (LMP) 20 kwh.

Un robot chirurgien développé par Google et Johnson & Johnson

Google chirurgieLe laboratoire pharmaceutique américain et le géant du web collaborent pour créer une plateforme de chirurgie robotisée.

D’après le communiqué les deux acteurs « vont mettre en commun leurs compétences, propriétés intellectuelles et leur expertise afin de créer une plateforme innovante de chirurgie assistée par la robotique capable d’intégrer de nouvelles technologies dans le but d’améliorer l’exécution des soins dans la salle d’opération« . Le robot chirurgien promet d’améliorer la qualité de l’exécution des gestes chirurgicaux dans le bloc opératoire, de minimiser les séquelles et d’accélérer la récupération post-opératoire.

C’est la filiale de Johnson & Johnson, baptisée Ethicon et qui est spécialisée dans les appareils médicaux qui a conclu le partenariat avec Google. Ce dernier apportera certainement son concours sur le développement logiciel et l’analyse de données. Cependant, le communiqué ne donne aucun détail technique au-delà du fait qu’il sera question de combiner les technologies de robotique, d’imagerie et d’analyse de données.

Le plus connu des robots chirurgiens actuellement utilisés est le Da Vinci développé par Intuitive Surgical. En France, il est notamment utilisé par le CHU de Saint-Etienne pour les opérations cardiaques, et également par l’institut Gustave Roussy pour des opérations sur des tumeurs cancéreuses. Selon un article publié sur le site de France Info, le robot n’est toutefois pas totalement autonome : « Il est piloté par des médecins. Grâce à ses bras télécommandés, il permet d’aller plus facilement à certains endroits du corps. Il permet de réaliser des incisions moins importantes ce qui occasionne moins de douleurs pour le patient et moins de risques d’infections. Surtout, il offre plus de précision. Le médecin manipule des sortes de joystick et le robot démultiplie les gestes ce qui limite les tremblements. A la longue, c’est aussi moins fatigant pour le médecin. »

La chirurgie assistée par la robotique se développe depuis le début des années 2000 et dans de nombreux pays. Le progrès principal est lié au fait que ce type de robot permet des opérations moins invasives. Il suffit en général de quatre mini-incisions de 1 à 2 cm maximum pour réussir des opérations complexes. Le système de vision en 3D intégré à la console offre une vue du champ opératoire très réaliste. Le chirurgien se retrouve ainsi entièrement « immergé » dans le corps du patient.

 

Que veulent faire les Français avec leurs données personnelles ?

Objets connectésAruco.com, le magazine en ligne dédié à l’actualité des objets connectés diffuse les résultats d’une étude menée auprès du grand public et destinée à comprendre les motivations et les peurs liées aux objets connectés.

Les raisons qui poussent à acheter un objet connectés sont essentiellement l’objet et ses fonctionnalités (20%), la sécurité des données (19%), le prix (18%), le service associé à l’objet connecté (17%), le design (14%) et enfin l’absence de publicité (13%). Pour Aruco.com, « les données représentent ainsi un enjeu majeur qui peut faire évoluer la valeur que le grand public accorde aux objets connectés. En effet, une bonne gestion des données permet de créer de nouveaux services (ou d’améliorer les services existants) tandis qu’en assurer la sécurité permet de rassurer le client sur le respect de sa vie privée et sur les risques de mauvaises utilisations de ses données. La totalité compte pour 36% dans le critère de valeur du grand public ».

Autre élément de réponse intéressant, la perception du public de la quantité de données personnelles potentiellement cessible via un objet connecté. Ainsi, « le grand public se déclare prêt à céder 32% de toutes les données qu’il génère tandis que les passionnés de technologie tournent à 52% et les professionnels travaillant dans le secteur des objets connectés à 58%. »

Mais la question la plus intéressante était sans doute celle concernant le fait d’être payé pour céder ses données. Les rémunérations que pourraient envisager les entreprises pourraient en effet prendre la forme de réductions de prix sur les produits eux-mêmes ou sur les services associés. L’étude montre que « la réponse à cette possibilité de rémunération a été très uniforme chez le grand public dont 77% des interrogés se déclarent fermement opposés à une telle rémunération en l’échange de leurs données. 23% se disent prêts à négocier pour leurs données selon la forme de rémunération qu’on leur propose et le montant proposé. La réponse est plus mesurée chez les technophiles et les professionnels du secteur des objets connectés pour lesquels environ 50% se déclarent opposés à marchander leurs données, 42% prêts à céder leurs données selon le montant de la rémunération. Environ 4% d’entre-eux se déclarent prêts à céder leurs données contre toute rémunération et forme de rémunération proposée. »

A noter, l’étude a été réalisée dans le cadre d’une thèse professionnelle réalisée avec HEC Paris et ayant pour sujet : “Multi-sided platform for the Internet of Things“.