Les résultats d’alphabet sont freinés par l’amende de l’UE

Alphabet

La maison mère de Google, le groupe Alphabet a édité ce lundi les résultats trimestriels qui, contre toute attente dépasse les prévisions établies, mais alourdi par l’amende subie le mois passé de la part l’Union européenne qui leur accuse de profiter d’une position dominante.

La situation au niveau d’Alphabet

Le groupe Alphabet avait annoncé qu’il allait comptabiliser l’amende de l’UE dans ses résultats au second trimestre. Malgré la décision de faire appel de cette sanction, le groupe doit régler les frais. Alors, les bénéfices nets du groupe enregistrent une baisse considérable soit une valeur de 3,52 milliards de dollars durant cette période. Par contre quant au bénéfice par actions, il affiche une hausse de 5,01 milliards de dollars contre seulement 4,83 milliards de dollars prévus sur le marché, avec pour référence les Etats-Unis.

Lorsque l’amende n’est pas prise en compte, le bénéfice net présenterait une hausse notable évaluée à 6,26 milliards contre 4,9 milliards de dollars si on considère la même période l’année passée. Toujours si l’amende n’était pas considérée, l’action allait atteindre 8,9 dollars, qui seraient aussi supérieurs aux prévisions. Mais le chiffre d’affaires est évalué à 26 milliards de dollars, c’est une augmentation de 21% comparé au trimestre de l’année passée. Mais aussi, le titre a chuté de plus de 3% au niveau des transactions électroniques lors de la clôture à la bourse New York, soit une valorisation de 950 dollars vers 23H00 GMT.

Les bénéfices dégagés par Google

Le groupe Alphabet s’est encore congratulé des sommes dégagées par Google au niveau des services de publicité. La directrice financière Ruth Porat a signalé en particulier lors d’un appel téléphonique, les bons résultats développés sur la recherche sur mobile et aussi grande participation de YouTube. D’autre part, le groupe comptabilise une augmentation de certaines dépenses, surtout de la part des recettes de publicité qu’il laisse à ses partenaires (TAC), qui est évalué au montant de 5,1 milliards de dollars. C’est une augmentation de plus d’un milliard un an auparavant et très supérieurs aux préservions établies par les experts. Le groupe va plus loin et révèle aussi des dépenses en rapport aux « data centers » ou encore les « achats de contenus » au niveau de Youtube.

Le PDG du groupe de services technologiques Google, Sundar Pichai a rappelé que la plateforme YouTube atteint maintenant 1,5 milliard d’utilisateurs par mois et ils visionnent une heure par jour en moyenne sur leur smartphone. Il souligne aussi que leur prochain pari reste le Google Cloud, qui représente les services dématérialisés en ligne. Google fournit la plus grande partie des revenus du groupe Alphabet. Son bénéfice d’exploitation a atteint 7,8 milliards de dollars contre environ 7 milliards au second trimestre en 2016. Le chiffre d’affaires a atteint 25, 8 milliards de dollars soit une croissance de 21% sur l’année. Encore engagements pour l’avenir de l’Alphabet comme les investissements au niveau de la santé, les voitures intelligentes ont produit un chiffre d’affaires de 248 milliards de dollars contre 185 l’année passée.

 

Netflix au delà des 100 millions d’abonnés

Netflix

La plateforme de vidéo en ligne prétend disposer en ce moment 104 millions d’abonnés. Et plus de la moitié se trouve hors des États-Unis. Netflix, la plateforme américaine de vidéo en ligne vient d’atteindre et surpasse le seuil des 100 millions d’abonnés.

Les investissements à l’étranger portent leurs fruits

Selon une correspondance envoyée aux actionnaires de Netfilx, la plateforme de vidéo en ligne dénombrer 103,95 millions d’abonnés à la fin de ce mois de juin. Encore plus, il a atteint sur les trois mois précédents 5,2 millions abonnés, un nombre nettement supérieur à ce qu’il avait prévu soit seulement 3,2 millions d’abonnés. Un résultat qui n’était pas attendu par le groupe américain en moment de l’année.

Le groupe américain indique que le nombre le plus important des derniers abonnés est enregistré à l’étranger, soit 4,14 millions d’abonnés. C’est en réalité le fruit de ces énormes investissements consentis à l’étranger. Le groupe déclare aussi qu’il a bien su intégrer le marché international. Puisque le bénéfice tiré de l’intégration de leur premier marché international leur permet de réinvestir efficacement dans d’autres marchés à l’étranger. C’est ainsi qu’ils ont pu atteindre un taux de 50,1% d’abonnés qui se trouvent hors des États-Unis. Malgré ce constat très positif, le groupe note une perte 13 millions de dollars au second trimestre à l’étranger.

Des prévisions positives pour le troisième trimestre

En ce qui concerne son avenir, le groupe Netflix affiche un visage très rassurant et prévoit une tendance à la hausse des abonnés. En réalité, il s’attend à une augmentation de 4,4 millions d’abonnés et les 3,7 millions d’abonnés vont venir de l’étranger. Il estime dégager aussi au troisième trimestre un chiffre d’affaires qui atteint les 3 milliards de dollars. Ce qui représenterait alors, un bénéfice de 30 millions avec encore un bénéfice net de 143 millions. Il va encore plus loin et prévoit une progression du bénéfice par action de 32 cents alors qu’au deuxième trimestre, il était de 16 cents. Le plus important, c’est que le groupe s’attend à concrétiser son premier bénéfice annuel à l’étranger au cours de l’année 2017 et aux présents taux de change.

Dans la continuité, il prévoit de poursuivre la production de ces programmes originaux. Cette année, le groupe Netflix envisage de développer 40 productions. Le groupe précise que ces productions vont aller des blockbusters aux énormes budgets au cinéma considéré indépendant qui est pur et dur.

 

 

Avec l’impact du marché chinois, Burberry fait plus de ventes que prévu

Burburry

Pour le britannique Burberry, le marché chinois a largement contribué à faire exploser ses ventes tout au long de ce second trimestre. Dans ses résultats rendus public ce mercredi, on note aussi la forte croissance de son marché intérieur. A l’annonce de ces informations, son titre a lui aussi connu une envolée de 1,96%. C’est autour de 4% que celle-ci se chiffre pour le compte de ce second trimestre de l’année.

Une croissance de 4%

La maison britannique du luxe a vu ses ventes grimper de 4% tout au long de cette période trimestrielle. Cette performance rendue publique ce mercredi a d’ailleurs contribué à faire apparaître son titre à la Bourse de Londres parmi les 5 meilleurs de cette matinée. Avec la croissance enregistrée, les chiffres représentent environ le double de toutes les prévisions faites à ce sujet. Il faudrait souligner que le fabricant de mode de luxe britannique a apporté de nouveautés dans ses collections. On note aussi une importante consommation du marché chinois, ainsi que celui de Hong Kong.

En plus de ses manteaux et de ses sacs en cuir, le groupe n’a pas hésité de fournir encore plus d’accessoires qui ont connu assez de succès. Il n’est pas question pour la marque de rester sur cette base. Marco Gobbetti, son nouveau directeur général, a d’ailleurs affirmé que des efforts devront encore être réalisés pour le reste de l’année.

Une bonne santé en Europe aussi

Sur le vieux continent, c’est la Grande-Bretagne qui tire les ficelles dans le domaine de ses ventes. On peut ainsi constater que son marché intérieur reste assez soutenu du point de vue des ventes réalisées. Contrairement à ce que beaucoup craignaient, même le Brexit n’a pas eu d’impact considérable sur ses activités.

Les produits à succès, comme le rappelle bien la responsable financière du groupe, Julie Brown, sont son nouveau sac DK88, mais aussi les trench-coats qui se comportent plutôt bien lors des ventes. Tout au long de ce second trimestre, la maison a enregistré un bénéfice total de 478 millions de livres. Malgré tous ces chiffres semble-t-il positif, certaines voix, notamment celles des actionnaires du groupe, se lèvent pour dénoncer les rémunérations accordées à certains responsables de la structure. D’ailleurs, certains d’eux, Royal London, prévoit déjà lors de la prochaine assemblée générale de voter contre les propositions sur lesdites rémunérations.

 

 

Avec le rachat de Worldpay, Vantiv se signale dans la cour des grands

worldpay

Il était fortement pressenti comme l’un des favoris à la course pour l’acquisition de Worldpay, lui, c’est Vantiv, la société américaine spécialisée dans le domaine de la technologie des cartes de crédit, vient de s’offrir, pour un coût de 7,7 milliards de livres soit 8,78 milliards d’euros, la compagnie britannique Worldpay leader dans le secteur de paiement. Un coup de maître qui devrait sans nul doute participer à l’implantation du groupe dans le cercle des VIP du milieu.

Un partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties

Pour rappel, le groupe Worldpay a vu le jour en 1989, mais il appartient depuis 2010 aux fonds de capital-investissement Bain Capital et Advent International. L’ancienne filiale de Royal Banks of Scotland coordonne une équipe de 4.500 employés assurant quotidiennement 31 millions de transactions en ligne, sur le mobile ou encore en magasins.

Ayant très tôt compris le système du monde des banques, des entités comme Worldpay et PayPal ont très tôt su anticiper sur les choses pour se tailler la part du lion dans le secteur de la transaction en ligne et hors espèce. Une politique qui a fini par séduire les banques qui tentent par tous les moyens de mettre sur pied des mécanismes adéquats pour suivre maintenir la cadence. Un intérêt qui semble largement profiter aux groupes comme Nets A/S et à son concurrent danois Worldpay qui ont toutes deux vu leurs titres s’envoler à la Bourse de Londres, pour atteindre respectivement 14 % et 28 % à l’annonce de l’accord entre Vantiv et Worldpay, suite au désistement de JP Morgan Chase.

Une politique qui a fini par séduire les banques qui tentent par tous les moyens de mettre sur pied des mécanismes adéquats pour suivre maintenir la cadence. Les termes de l’accord stipulent que les actionnaires de Worldpay recevraient 55 pence en numérotation et 0,0672 nouvelle action Vantiv, pour chacune de leurs actions, accompagnée d’un dividende estimé à 5 pence par titre Worldpay. Ce qui signifiera une valorisation estimée à 385 pence par action, équivaut à une prime de 18,9 % sur le cours du clôture de lundi, des estimations inférieures à celles notées mercredi avant l’annonce de l’accord et qui tournerait autour de 409,5 pence. En cas d’accord entre les deux parties, 41 % du capital de la nouvelle structure reviendrait aux actionnaires de Worldpay, ce qui sous-tend une cogestion de la boîte par Charles Drucker, patron de Vantiv et Philip Jansen, directeur général de Worldpay.

Une présence sur la scène internationale

L’effectivité de cet accord entre Vantiv et Worldpay, est tout à fait bénéfique pour les deux. D’abord pour Vantiv, cet accord avec pourra lui permettre de bénéficier plus amplement de l’activité de commerce électronique de Worldpay qui s’est défini une très forte réputation en dehors des Etats-Unis. Les analystes avanceraient près de 400.000 accords noués par le groupe britannique avec des enseignes de commerce dans un total de 146 pays traitant du coup plus de 126 devises.

Avec l’acquisition de Worldpay, Vantiv pourra libérer un peu le marché nord-américain où il commençait à souffrir d’une sur-exposition. L’autre point est relatif à l’effet bénéfique que Vantiv pourrait tirer des capacités dans le commerce électronique international de Worldpay, un domaine que le groupe britannique maîtrise assez bien et qui, en plus de la hausse de 21,7 % enregistrée tout récemment, représenterait plus d’1 tiers du total de son chiffre d’affaires. Pour ce dernier aussi cet accord servit de parfait motif pour son expansion aux Etats-Unis où le groupe peine à s’illustrer.

Technicolor contraint de revoir ses prévisions à la baisse, à cause de la hausse du prix des puces mémoires

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Il s’agirait d’un montant avoisinant les 40 millions d’euros, que le groupe technicolor envisage de réduire de sa prévision. Une décision excusée par la hausse du prix des puces mémoires. On parle désormais d’une fourchette de 420 et 480 millions d’euros, contrairement à ce qui était annoncé à savoir 460 et 520 millions d’euros.

Les raisons qui ont poussé Technicolor à revoir ses ambitions à la baisse

La hausse du prix des puces mémoires a sévèrement affecté les prévisions du géant des effets spéciaux et des outils de production vidéo. En effet technicolor avait nettement prévenu que la rentabilité de sa « maison connectée » allait subir un lourd préjudice avec la hausse du prix des puces mémoires. Une hausse fraîchement confirmée et qui semble s’inscrire dans la durée, et pendant ce temps technicolor sombre davantage dans le gouffre. Le groupe n’a pas manqué d’informer sur sa situation lors des mois précédents avec à la clef la publication, des résultats annuels de 2016 et 2017, sanctionnée d’une révision de ses ambitions pour l’horizon 2020.

A travers un communiqué rendu public, le groupe Technicolor est largement revenu sur la menace que pouvait constituer cette hausse du prix des puces mémoires. Des hausses qui ne sont pas contrôlées et qui portent préjudice au groupe. Avec une hausse de plus de 45 % sur le prix des DRAM, au terme du premier trimestre de 2016, l’addition ne cesse d’être salée avec une nouvelle hausse de 15% qui s’est opérée au terme du second trimestre. Une situation qui risque de perturber l’activité du marché d’autant plus que la forte demande des principales maisons de fabrications des téléphones smartphones n’arrive pas à être satisfaite.

Une situation d’urgence qui impose des restructurations systématiques.

Le groupe Technicolor, a par la voix de son directeur général, Frédéric Rose affirmé, lors d’une conférence téléphonique son ambition à vouloir réviser ses contrats avec ses clients, et cela, suite à l’ascension fulgurante du prix des puces mémoires. Une situation assez embarrassante pour le groupe qui souhaiterait appeler ses clients à contribution afin de pouvoir amortir la hausse du prix des puces mémoires.

Des clients qu’il ne faudrait surtout pas négliger surtout avec cette forte concurrence qui est prête à tout pour massifier ses rangs, poussant même certains adversaires à aller jusqu’à dispenser leurs clients de tout éventuels frais de bonus. Dans tous les cas de figure, l’entreprise communiquera amplement sur les décisions arrêtées pour amortir l’impact de la hausse du prix, à l’occasion de la publication des résultats du premier semestre laisse entendre le directeur général de Technicolor Frédéric Rose.

Technicolor annonce dans la foulée des prévisions faisant état, d’une baisse de 10 % du chiffre d’affaires de la « maison connecté » au premier semestre. Une situation qui sera rectifiée par un bond de 15 % au second semestre grâce notamment à une présence accrue en Amérique du Nord, mais aussi par la mise en circulation de nouveaux articles dans le continent européen.